Animaux sauvages
Nous partageons notre environnement avec plusieurs espèces d'animaux sauvages. Cette cohabitation peut parfois causer des désagréments, mais rassurez-vous : des solutions existent!
Pour signaler la présence d'un animal mort sur la voie publique :
SPCA Roussillon (anciennement Refuge A.M.R.)
80, rue Goodfellow, Delson
450 638-9698 | spcaroussillon.com/la-faune
Pour signaler la présence d'un oiseau sauvage (canard, outarde, etc.) mort ou moribond :
- Avisez le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (programme de surveillance de l'influenza aviaire) : en composant le 1 877 346‑6763
- Attendre les directives de l'agent de la faune avant de manipuler l'oiseau.
- Ne pas approcher ou toucher les oiseaux sauvages.
- Visitez le site du Gouvernement du Québec : Grippe aviaire | quebec.ca
Pour signaler la présence d'un raton laveur, d'une mouffette ou d'un renard suspecté d'avoir la rage :
Qu'est-ce qu'un animal suspect ?
Un raton laveur, une mouffette, un renard, trouvé en Montérégie ou en Estrie :
- qui est mort, même si c’est dans un accident de la route,
- ou qui présente un des symptômes suivants :
- il semble très malade;
- il est moribond;
- il a l’air désorienté;
- il est anormalement agressif;
- il est paralysé.
Remplir le formulaire en ligne : https://mffp.gouv.qc.ca/la-fau...
Un petit animal de la faune s'est établi sous votre balcon, dans votre grenier, voici quelques liens provenant du ministère de la Faune qui vous renseigneront sur les mesures à prendre.
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
1 877 346-6763 | Site internet
- Vous recherchez des mesures à prendre pour éloigner les petits animaux nuisibles : cliquez ici
- Pour identifier l'animal responsable des dommages : cliquez ici
- Animaux importuns | Fiches par espèces : cliquez ici
- Conseils et solutions pour réduire les nuisances causées par la faune : cliquez ici
- Pour signaler un animal suspect : cliquez ici
- Pour signaler du braconnage : cliquez ici
- Opérations de surveillance et de contrôle de la rage du raton laveur : cliquez ici
Il est fortement déconseillé de relocaliser les petits mammifères urbains loin de leur lieu de capture. En effet, les spécialistes s'entendent pour dire que cela ne règle pas le problème et que la relocalisation des animaux représente un risque d'introduire de nouvelles maladies ou parasites dans une région où ces derniers sont absents. Source : ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Il est préférable d'inspecter sa propriété et de prendre les mesures nécessaires afin de rendre celle-ci moins attirante pour les petits animaux.
ANIMAUX DE LA FAUNE : LES DÉFIS DE LA COHABITATION
Faits divers:
- 18 ratons, 18 mouffettes, plusieurs marmottes et des centaines d’écureuils par kilomètre carré sont présents en moyenne en milieu urbain.
- La relocalisation ne diminue pas le nombre d’animaux.
- L’article 67 de la loi « Faunes et Parcs » protège les animaux de la faune et se lit comme suit : une personne ou celle qui lui prête main-forte ne peut tuer ou capturer un animal qui l’attaque ou qui cause du dommage à ses biens ou à ceux dont elle a la garde ou est chargée de l’entretien lorsqu’elle peut effaroucher cet animal ou l’empêcher de causer des dégâts.
Présence des animaux : La nature fait les choses à sa façon
Notre milieu de vie urbain représente une source d’alimentation abondante pour les petites bêtes et offre une multitude d’abris attrayants où ils peuvent se reproduire facilement.
Naturellement, le nombre d’individus présents sur un territoire est stabilisé selon sa capacité à répondre à leurs besoins en matière d’alimentation et de nidification. Relocalisez des animaux et vous vous retrouverez avec des mères gestantes qui auront plus de petits, jusqu’à ce que le nombre d’individus atteigne à nouveau la capacité maximale du territoire qui les accueille.
Solutions permanentes : apprivoiser la nature pour en tirer avantage.
Chaque animal a ses préférences et se comporte différemment. En général, il suffit de prendre des précautions lors de la disposition des matières résiduelles pour rendre votre propriété moins attirante aux yeux des animaux sauvages. Des solutions spécifiques existent pour chaque espèce.
Pour plus de conseils : spcaroussillon.com/la-faune ou 450 638-9698
Source : www.spca.com
À Sainte-Catherine, comme dans la plupart des municipalités du Québec, il est interdit de nourrir les animaux sauvages (bernaches, écureuils, ratons laveurs, etc.). Ce geste est d'ailleurs passible d'une amende!
Nourrir les animaux sauvages est nuisible pour leur santé et pour l'environnement :
- Les animaux sauvages perdent l'habitude de fuir les humains et se mettent ainsi en danger;
- Les animaux sauvages perdent leur capacité de se nourrir eux-mêmes;
- La nourriture que l'on donne aux animaux sauvages risque de les rendre malades. Ils sont faits pour manger ce qu'ils trouvent dans la nature. Le pain, par exemple, cause de sérieux problèmes de santé aux canards et aux bernaches.
- L'équilibre entre la population animale et la capacité de leur habitat naturel est destabilisé. Une surpopulation d'animaux sauvages, causée par l'abondance de nourriture :
- Favorise la prolifération de maladies parmi les populations animales et la transmission de maladies à l'humain;
- Contribue à la dégradation du gazon et des plantes dans les parcs, par la présence abondante d'excréments par exemple.
Alors la prochaine fois que vous croisez un animal sauvage, contentez-vous de l'admirer dans toute sa beauté indomptée!