Un corridor de biodiversité prend racine à Sainte-Catherine Publié le 22 avril 2024 à 9 h 27

Sainte-Catherine, le 22 avril 2024 – En ce jour de la Terre, la Ville de Sainte-Catherine est fière d’annoncer qu’elle mettra en place un corridor de biodiversité sous l’emprise d’Hydro-Québec qui traverse la municipalité, en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature Canada (WWF-Canada).

« La création du corridor de biodiversité réaffirme l’adhésion de la Ville à l’engagement mondial envers le développement durable, tel qu’énoncé dans notre politique Empreinte d’avenir », souligne Jocelyne Bates, mairesse de Sainte-Catherine. « Il est en effet essentiel que nous léguions une collectivité viable à nos jeunes, avec des milieux naturels vivants et accessibles au sein desquels ils pourront apprendre, jouer et se ressourcer, poursuit-elle. Je tiens à remercier nos collaborateurs, le WWF-Canada et la Vigile verte, ainsi qu’Environnement et Changement climatique Canada pour son soutien financier au projet. »

En plus d’offrir aux citoyens et citoyennes un accès privilégié à la nature, cette gestion innovante de la végétation présente de nombreux avantages environnementaux. En effet, le corridor de biodiversité contribuera à la protection de la faune et de la flore en formant des habitats essentiels connectés aux divers milieux naturels présents sur et autour du territoire de la ville. Ce grand îlot de fraîcheur sis au centre de la municipalité participera également au stockage du carbone : un pas de plus dans la lutte aux changements climatiques. Enfin, il permettra d’économiser sur les frais d’entretien de l’emprise et de lutter naturellement contre la propagation des plantes indésirables, comme l’herbe à poux.

La mise en place du corridor de biodiversité commence dès ce printemps. La Ville réduira la fréquence de tonte sous l’emprise d’Hydro-Québec, en excluant les espaces autour des parcs et près de la piste cyclable. La couverture végétale devrait ainsi se densifier et se diversifier durant la saison estivale. Des plantes indigènes seront ajoutées à la fin de la saison, avec l’aide des bénévoles de la Vigile Verte, afin qu’elles puissent fleurir au printemps suivant. Un suivi des plantes envahissantes, des insectes et des pollinisateurs sera aussi effectué tout le long du projet avec le WWF-Canada.