Jocelyne Bates honorée du Prix Francine-Ruest-Jutras Publié le 24 mai 2024 à 10 h 18

La Ville de Sainte-Catherine est fière d’annoncer que la mairesse Jocelyne Bates a reçu le prestigieux Prix Francine-Ruest-Jutras lors des Assises annuelles de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) ce jeudi. Cette distinction, qui reconnaît l'excellence et le leadership des femmes en politique municipale et dans la gouvernance locale, souligne son engagement indéfectible envers sa communauté. Cet honneur vient reconnaitre une carrière de plus de 30 ans au service des citoyens de Sainte-Catherine.

Élue première femme mairesse de Sainte-Catherine en 1994, elle est aussi l’une des pionnières dans la région du Roussillon à une époque où la représentation féminine en politique n’atteignait que 8,9%. Reconnue comme l’une des principales bâtisseuses de la municipalité, elle laisse un héritage riche et inspirant pour les générations futures. Valorisant depuis toujours la parité hommes-femmes et la coopération, sa persévérance et son leadership auront inspiré de nombreuses femmes à s’investir dans la gouvernance locale, contribuant ainsi à l’augmentation de la représentation féminine dans les conseils municipaux de la région.

Jocelyne Bates a marqué Sainte-Catherine par sa vision innovatrice et son engagement communautaire, léguant une municipalité moderne, durable et accueillante. Sous sa gouverne, la ville a connu un embellissement et un verdissement considérables, la gestion proactive des infrastructures demeurant toujours une priorité. Sa carrière est jalonnée de projets porteurs réalisés avec la communauté, tels que la réappropriation des bandes riveraines du fleuve Saint-Laurent et la valorisation du RécréoParc.

La rénovation de la bibliothèque municipale en 2009 et la mise en place de la première politique culturelle de la région illustrent son engagement envers l'accès à la culture. Elle a été une précurseure en facilitant l’implantation et l’encadrement des unités d'habitation accessoires et en adoptant le premier plan de mobilité active. La Ville a remporté de nombreuses distinctions sous sa direction, dont le Mérite municipal pour la politique de développement durable, le prix Les Arts et la Ville pour le projet d’œuvre d’art Résilience et le Prix Coup de cœur de l’APHRSO pour le parc Francis-Xavier-Fontaine universellement accessible.

Un leadership régional

Qualifiée de « force tranquille » par ses pairs, Jocelyne Bates a su rallier des municipalités autour de projets structurants, favorisant la coopération pour améliorer les services et renforcer la sécurité du territoire. Jouant un rôle fédérateur, trois régies intermunicipales ont vu le jour grâce à son leadership, favorisant la mutualisation des ressources pour la police, les incendies et les infrastructures sportives.

« Jocelyne Bates incarne le dévouement, la vision et l'innovation que nous souhaitons voir chez nos leaders municipaux," a déclaré le conseil municipal de Sainte-Catherine. « Sa capacité à transformer des idées en projets concrets a amélioré la qualité de vie de notre communauté. Ses réalisations continueront d'inspirer les générations futures et serviront de modèle pour les femmes en politique municipale. »

Un parcours inspirant

Au cours de sa carrière, Jocelyne Bates a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Hommage Marcelle B.-Trépanier en 2004, le titre de Leader culturelle en Montérégie Ouest en 2005, et a été honorée en 1996 comme modèle féminin positif par le Centre de femmes l’Éclaircie. Elle a occupé des postes clés, notamment vice-présidente de la SODER, présidente du CLD de Roussillon, préfète de la MRC de Roussillon, présidente de la Régie intermunicipale de police Roussillon et présidente de la Régie incendie de l’Alliance des Grandes-Seigneuries. Mme Bates a également été active au sein de commissions et comités de l’UMQ, de la CMM et de la MRC de Roussillon.

Sur le Prix Francine-Ruest-Jutas

Le prix Francine-Ruest-Jutras a été créé en l’honneur de Francine Ruest Jutras, mairesse de Drummondville de 1987 à 2013 et première femme élue à la présidence de l'UMQ, entre 2002 et 2004. Il salue de façon particulière la contribution des élues municipales au développement durable des communautés.